Ce week-end, je pars chez mes parents. Je me dirige vers la gare, qui n’est pas très loin de chez moi. Sur le chemin, je m’arrête devant un café. Je crois reconnaître une personne.

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Je regarde aux alentours, je vois une décapotable, la même que la sienne, stationnée pas loin. J’ai raison, c'est bien lui. J’entre donc discrètement dans le café, me mets dans un petit coin tranquille, et j’observe la scène.

Léon S. Kennedy est avec une fille, que je ne connais pas. Serait-ce sa petite copine ? Elle a des cheveux roux, coiffés en queue de cheval. Elle porte un jean bleu foncé, un pull noir et un blouson de cuir rouge. C’est une très belle fille, par contre, son style vestimentaire n’est pas très féminin.

  • Jeune fille : Je suis contente de venir avec toi Léon, on a tellement de choses à se raconter.
  • Léon : Effectivement ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.
  • Jeune fille : Tu m’as manqué, Léon.
  • Léon : Toi aussi Claire.
  • Claire : Tu as beaucoup changé Léon.
  • Léon : Tu trouves ?
  • Claire : Oui, tu n’es plus celui que j’ai connu il y a six ans.
  • Léon : Tellement de choses se sont passées depuis. Au fait, Chris va bien ?
  • Claire : Je pense que oui. On s'appelle de temps en temps mais il ne m'a rien signalé de spécial. Il est dans la BSAA maintenant (Bioterrorism Security Assessment Alliance ou Association de l'Evaluation et de la Sécurité contre le Bioterrorisme).
  • Léon : Toujours aussi actif on dirait.
  • Claire : Comme toi !
  • Léon : Et toi, ça se passe bien à l'ONG ?
  • Claire : Oui, je m'investis à fond.
  • Léon : Je vois ça. Bon il va falloir y aller si on ne veut pas louper l’avion. On a une longue route avant d’arriver à l’aéroport, j’espère qu’on n’aura pas de bouchon sur la route.

Ils paient la note et sortent du café. Je ne crois pas que ce soit sa petite amie et pourtant, il semblerait qu'ils vont passer les trois semaines de vacances ensemble. Qu’est-ce que cela signifie ?

Mince je dois filer moi aussi si je veux prendre le prochain train pour Cool City. Sinon je risque de me faire gronder par mes parents, déjà que le week-end dernier, je n’ai pas pu y aller. J’arrive à la gare, mon train est déjà sur le quai. Je m’installe et mets mon I-Pod en route et c’est parti pour 1h30 de trajet.

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Que de souvenirs à chaque fois que je viens chez mes parents, mes années collège, lycée, BTS… A la maison, je retrouve mes parents, Shaam et Shiva, qui est là aussi mais sans sa petite copine. Je discute un peu avec les parents, ils me demandent comment se passe le boulot. Je leur dis que tout va très bien. Ils me demandent si j’ai un petit copain. Question délicate, à laquelle j’ai du mal à répondre. Comment pourrais-je leur dire que je suis amoureuse d'un agent de Gouvernement, que je vais peut-être et sûrement vivre un amour impossible ? Je leur dis alors simplement que je suis à la recherche. Ils semblent désespérés mais bon, ça devient habituel.

Vers 15h30, les frères et moi préparons pour aller à un salon de manga, d’animation et de culture japonaises. En effet, nous sommes des passionnés de manga et de l’animation japonaise depuis tout jeune. Pendant mon temps libre ou dans le train, je lis souvent des mangas et le soir, quand j’ai le temps, je peux passer des heures à regarder des animes. D’ailleurs j'ai un budget bien conséquent chaque mois pour les mangas, animes ou bien dans les produits dérivés comme les figurines.

Ce week-end, il y a une petite convention dans la capitale, Macross City. Comme je vais tout le temps avec les frères dans ce genre de salon, je profite pour passer chez les parents, ça me permet de revoir toute la famille. Avant de décoller, on prend le kit de survie : de l’argent, une petite bouteille d’eau ou de coca, des chips et quelques biscuits.

Arrivés sur place, la file d’attente n’est pas très longue à cette heure ci. Les gens viennent surtout le matin, à l’ouverture. On entre facilement. Comme d’habitude, on fait d’abord un tour d’horizon rapidement, pour voir les boutiques présentes. On jette vite fait un coup d’œil sur le programme. Malheureusement le cosplay (gens habillés de costumes de leurs héros préférés) est déjà fini. Il y a des conférences, pas très intéressantes pour nous. Puis je vois écrit « concert de chanteurs de génériques d’animés à 17h dans le grand amphithéâtre ». Je m’empresse de dire aux frères pour aller prendre de bonnes places. Car souvent pour ce genre d’évènements, les places partent très vite. On se dirige vers le grand amphi. On a de la chance, on arrive en avance, donc on se trouve de bonnes places, pas trop près car on peut avoir mal aux oreilles, pas trop loin, juste comme il faut.

Le concert commence sous les applaudissements. Une dizaine d’interprètes passe tour à tour dans une ambiance joyeuse. Ca me rappelle les dessins animés de mon enfance. Le public participe activement en chantant avec les artistes et en frappant des mains. Le concert se termine, dommage que ce soit si court.

Le reste de l’après-midi, on se ballade dans le salon, faisons quelques achats de mangas, dvds, figurines et autres goodies de nos séries préférées.

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En fin de soirée, on rentre tous contents à la maison. La carte bleue a souffert mais je ne regrette pas mes achats. Ce soir, je récupère ma chambre d’enfant chez mes parents. Ca fait bizarre, non pas que j’ai grandi depuis, non puisque j’ai toujours gardé ma taille d’adolescente, mais cette chambre me rappelle un tas de souvenirs d’enfance. Mes posters y sont toujours accrochés, mon armoire où il y a encore quelques vêtements et affaires. Il faudra qu’un jour, je pense à vider cette chambre, ça pourrait servir de chambre d’amis au cas où on a des invités.

Le lendemain, il fait beau pour un mois de décembre, un grand soleil avec de l’air frais. On ne fait pas grand chose ce dimanche, à part des grandes discussions de famille, genre quand le frangin va se marier, quand je vais me décider vraiment à me trouver quelqu’un… bref, pas très intéressant.

Il est 16h, je décolle de la maison pour rentrer chez moi. J’ai une heure de demie de trajet, donc mieux vaut ne pas trop tarder. Je n’aurai même pas besoin de faire le dîner ce soir, comme ma mère a cuisiné trop de plats pour ce midi, elle m’en a donné assez pour ce soir et pour demain.

Je ne suis pas très motivée pour aller bosser demain. Comme je sais que Léon est en vacances, en plus à l’étranger, je n’aurai aucune chance de le revoir avant un mois au moins. Ca me déprime tout ça. Je n’ai qu’une consolation, ce sera sa photo que j’ai trouvée dans nos archives. Qu’il est classe, une vraie merveille de la nature !

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Je déteste le lundi, c’est le début de la semaine. Je suis crevée, et il y a toujours beaucoup de travail. Quelques fois, on a aussi des mauvaises surprises en lisant nos mails, des urgences, des deadlines trop short… Bref une journée tendue !

Il est 10h, Hunnigan n’est toujours pas là. Elle a du avoir un sacré week-end, ou les effets secondaires du vendredi soir (je ne pense pas) ! Tiens en parlant du loup…

  • Hunnigan : Bonjour, Reena je peux vous voir tout de suite dans mon bureau ?
  • Moi : Euh… oui bien sûr !

Pourquoi veut-elle me voir ? Je n’ai pas fait d'erreurs ces derniers temps. Que me veut-elle ? Pourtant elle a l’air calme. On entre dans son bureau, elle ferme la porte derrière moi. On s’installe, je suis plutôt tendue car je ne sais pas du tout de quoi elle va me parler.

  • Hunnigan : C’est à propos de vendredi soir.
  • Moi : Ah…
  • Hunnigan : J’ai eu Léon Samedi matin. Il m’a appelée pour me demander comment j’allais.
  • Moi : Oui.
  • Hunnigan : Il m’a dit que vous étiez ensemble quand j’étais complètement saoule.
  • Moi : Oui, il y avait trop de fumées à l’intérieur, je suis donc sortie et Mr Kennedy a fait pareil. On discutait un peu quand on vous a vue dehors.
  • Hunnigan : J’avais trop bu ?
  • Moi : Disons que vous n’étiez pas dans votre état normal.
  • Hunnigan : Ca se voyait beaucoup ?
  • Moi : Un peu.
  • Hunnigan : Oh mon Dieu, tout le monde m’a vue saoule.

Elle baisse la tête et reste un moment ainsi. Elle enlève ses lunettes et froisse ses yeux avec ses doigts. La pauvre, je n’ai pas envie d’être à sa place. C’est sûr que sa situation n’est pas très drôle : être saoule devant ses collègues, si en plus, elle savait ce qui se racontait derrière elle…

  • Hunnigan : Très bien, merci Reena, je compte sur votre discrétion.
  • Moi : Bien sûr.

Je sors de son bureau et regagne ma place. Meg attendait impatiemment mon retour, elle voulait absolument savoir pourquoi Hunnigan m’a convoquée. Je reviens m’asseoir avec un petit sourire en coin.

  • Meg : Alors, elle t’a dit quoi ?
  • Moi : Elle m’a parlé à propos de la soirée de vendredi.
  • Meg : Précise !
  • Moi : Léon l’a appelée samedi pour prendre de ses nouvelles et apparemment il lui aurait tout raconté, du moins son état.
  • Meg : Qu’elle était saoule ?
  • Moi : Ouais. Elle m’a demandé si tout le staff l’avait vue dans cet état et tout.
  • Meg : Et comment ! Ca vannait bien en plus.
  • Moi : Je ne lui ai pas dit ça.
  • Meg : Et c’est quoi, ce petit sourire que tu as eu ?
  • Moi : Rien.
  • Meg : Bah si forcément, allez dis !
  • Moi : Apparemment, quand Léon l’a appelé, il lui a dit qu’on discutait ensemble, lui et moi dehors.
  • Meg : Et alors ?
  • Moi : Eh bien, je me souviens de ce qu’il m’a dit ce soir là, c’est tout.
  • Meg : Il t’a dit quoi ?
  • Moi : Que j’avais des yeux magnifiques, il m’a dit ça texto !
  • Meg : Il t’a dit un truc pareil et tu ne m’as rien raconté ?
  • Moi : C’est notre secret à nous, c’est privé !
  • Meg : Eh ben, il y va franco lui au moins ! Et il a dit autre chose que tu m’aurais cachée ?
  • Moi : Non c’était tout, c’est à ce moment là que Hunnigan a débarqué ! Elle a tout gâché !
  • Meg : Finalement, ton plan a bien marché, le coup de l’eye-liner !
  • Moi : Ouais trop bien !

Depuis, Hunnigan se fait toute petite. Elle se fait remarquer le moins possible, mais elle est toujours aussi stricte avec nous au boulot.

Metro boulot dodo, en ce moment c’est ça. Rien de positif, rien de négatif se passe dans ma vie. C’est d’une monotonie infernale. Le matin, je me lève, je vais au bureau, le soir je rentre. Et c’est comme ça pendant les jours qui suivent.

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Le 24 décembre, soir de Noël. Comme notre famille est de confession musulmane, nous ne fêtons pas les fêtes chrétiennes. Pour la forme, je passe la soirée avec la famille. Pour les retrouvailles, ma mère nous prépare un bon repas, qu’on mange en famille, mes parents, Shaam, Shiva et moi, la petite amie de Shiva étant partie chez ses parents. On profite pour s’offrir des cadeaux. Le 25 au soir, je regagne mon appart.

Suit une petite semaine tranquille, les gens sont partis en vacances d’hiver. Arrive le 31 décembre, réveillon du nouvel an. Comme on n’a rien préparé avec les amis pour cause d’indisponibilité de chacun, avec Meg et ma meilleure amie Lola, on s’est improvisée une petite soirée entre copines chez Meg le soir du 31. Pendant la soirée, on se raconte des anecdotes, chacune parle un peu d’elle, Meg et Lola ne s’étant jamais vues, elles apprennent à se connaître… On fait du karaoké, des jeux de sociétés… Bref on s’amuse bien entre filles. On se couche à peu près vers 3h du mat, épuisées. Le lendemain, chacune rentre chez elle dans l’après-midi.

Les fêtes de fin d’années sont passées, l’hiver est arrivé, il fait très froid dehors. Le ciel constamment gris me déprime de plus en plus. Vivement les beaux jours !

Voilà qu’une nouvelle semaine commence. Je compte les jours depuis que Léon S. Kennedy est en congés, encore une semaine avant qu’il ne revienne. Aujourd'hui, c’est comme tous les lundis, les gens sont speed, le tas de dossiers sur le bureau, c’est stressant tout ça. Vivement ce soir.

Je suis en train de consulter mes mails personnels quand j’entends soudain quelqu’un entrer dans notre grand bureau.

  • Léon : Bonne année tout le monde.
  • Meg : Mr Kennedy ? Je croyais que vous étiez en vacances ?
  • Léon : Oui il me reste encore une semaine.
  • Meg : Que faites-vous ici alors ?
  • Léon : Je suis juste passé vous dire bonjour, comme je suis dans le coin.
  • Moi : Bonjour et Bonne Année Mr Kennedy, vous avez passé de bonnes vacances ?
  • Léon : Bonjour Reena, je passe d'excellentes vacances.
  • Moi : C’est gentil de venir nous voir.
  • Léon : Et puis, tant que je suis, je vous ai ramené quelques spécialités chinoises, pour vous remercier de votre travail.
  • Meg : C’est sympa de penser à nous.
  • Reena : Vous étiez en Chine ?
  • Léon : Oui, c’était super sympa ce petit séjour !

Nous sommes en train de discuter, et Hunnigan sort de son bureau. Toujours là pour tout gâcher celle-là.

  • Hunnigan : Léon ? Qu’est-ce que vous faites ici ? Vous ne reprenez que la semaine prochaine.
  • Léon : Oui, je suis juste passé dire bonjour. Je devais voir Monsieur Graham parce qu’il m’a demandé de passer le voir. Comme c’était sur mon chemin. Ca va Hunnigan ?
  • Hunnigan : Oui je vais bien, venez plutôt dans le bureau, on sera plus tranquille.
  • Léon : J’aurai bien voulu mais je dois y aller. Il est déjà tard, je ne préfère pas faire attendre notre Président.
  • Hunnigan : Ok, allez-y. On se revoie la semaine prochaine.
  • Léon : Ca marche. A bientôt Hunnigan, à plus les filles, bon courage.

Il dépose un petit sac en papier joliment décoré sur notre bureau, et il part. On le remercie et on s’attaque tout de suite au sac. Hunnigan nous fusille du regard, on se remet finalement au travail.

Après une semaine plutôt calme grâce aux fêtes de fin d’années, tout le staff est de retour ainsi que le boulot. Cette semaine est tellement chargée qu’on ne la voit même pas passer.

Le lundi d’après, tout le personnel des Services Secrets est convié à un discours du Président dans la grande salle de réunion. Je me mets en tailleur jupe aujourd’hui, Meg également. On entre dans la salle, accompagnées de Hunnigan. On se trouve une place dans cette foule d’hommes. Vers 17h, Monsieur Le Président entre dans la salle, tout le monde est debout. Dés qu’il nous fait un signe, on s’assied. Quand il y a un silence complet, il se met à parler.

  • Mr Graham : Cher(e)s toutes et tous, grâce à votre travail et votre dévouement, ma fille est rentrée saine et sauve dans notre chère contrée. Je vous en remercie infiniment. Bien sûr cette mission était tenue secrète, c’est pourquoi, j’ai fait appel à vos services, ce que je ne regrette pas. Vos compétences ont permis cet exploit et j’en suis reconnaissant envers chacun et chacune d’entre vous. Je vous ai tous réunis ici aujourd’hui, pour vous présenter, un homme, celui qui était sur le terrain dans cette mission, un jeune novice des Services Secrets, mais néanmoins très compétent, Monsieur Léon Scott Kennedy.

Léon entre à ce moment là dans la salle et se place à côté de Mr Graham. Tout le monde se met à applaudir. Puis ça s’arrête net lorsque le Président reprend la parole.

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  • Mr Graham : Je tiens à le féliciter et à vous le présenter, même s’il est déjà connu des Services Secrets. Il sera désormais assigné aux Services Secrets du Gouvernement et plus précisément à la garde rapprochée de la famille Graham. Je compte sur votre discrétion concernant cette affaire et continuez à travailler ainsi.
  • Léon : J’aimerais dire que cette mission était ma première en tant qu’agent des Services Secrets. Si elle est réussie, ce fut grâce à notre travail d’équipe. Je tiens donc à remercier tout le monde. J’espère qu’à l’avenir, nous travaillerons aussi efficacement. Je ne doute pas et j’en serai ravi.

Deux autres personnes entrent dans la salle. Ce sont Ashley Graham et Madame Graham.

  • Ashley : Quelle aventure ! Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie. Mais heureusement, vous étiez là ! Merci à tous.

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C’est la première fois que je vois Ashley Graham pour de vrai. Elle est splendide, avec des cheveux mi-longs blonds clair, des yeux miel, un corps plutôt avec des formes, une fille vraiment jolie. Elle doit avoir un sacré succès auprès des hommes. Je me demande d’ailleurs si Léon et elle… Non non, ce n’est qu’une adolescente, il n’oserait quand-même pas…

Après le discours, la famille présidentielle rentre. Par contre, la fête continue dans la salle. On a à notre disposition des petits fours salés, sucrés, du champagne, du jus d’orange… Bref, tout est à volonté, on peut se servir autant que l’on veut. Léon vient voir Hunnigan.

  • Léon : J’espère que cette fois, vous n’allez pas boire comme la dernière fois, demain ce n’est pas encore le week-end !
  • Hunnigan : Très drôle Léon. Merci de ne pas me rappeler des mauvais épisodes de ma vie.
  • Léon : Je plaisante. N’empêche, j’ignorais que vous ne supportiez pas l’alcool.
  • Hunnigan : Je n’ai pas l’habitude, Kennedy, ne vous moquez pas de moi. Vous avez eu beaucoup de chance dans votre vie. Vous êtes sorti de l’incident du virus-G à Raccoon, puis le sauvetage de Mlle Graham en Espagne, maintenant vous êtes garde rapprochée du président, un parcours admirable, je dois le reconnaître !
  • Léon : Oui, j’admets, j’ai eu pas mal de chance, mais j’ai aussi mis les chances de mon côté et saisis les opportunités.
  • Hunnigan : Vous êtes intelligent Léon, mais ne vous moquez pas de moi, la chance ne sera pas toujours au rendez-vous.
  • Léon : Ne le prenez pas mal Hunnigan, je ne me moque pas de vous. Sincèrement, je ne savais pas que vous ne supportiez pas l’alcool.

Meg et moi sommes juste à côté et écoutons leur conversation. Je crois bien que Hunnigan a très mal vécu cette situation, le fait d’avoir montré cette faiblesse.

  • Moi : Au fait, merci Mr Kennedy pour les gâteaux chinois, on s’est régalé.
  • Meg : Oui ils étaient très bons.
  • Léon : Content que ça vous ait plu mes demoiselles.

Tout le monde discute, Hunnigan est en forme. Comme d’habitude, je reste réservée. De temps en temps, je regarde Léon, il est si séduisant, qu’il se passe des choses dans ma tête, un tas d’idées bizarres. Ca craint, penser ça au boulot, ça ne va pas la tête, je ne suis pas bien moi.

A ma grande surprise, quelques fois, il me regarde aussi et pas que croiser mon regard. Ca dure quelques secondes quand-même, et à chaque fois, c’est droit dans les yeux, c’est perturbant. Il doit se douter que je ne suis pas indifférente à son charme.

J’ai une envie urgente. J’abandonne Meg et les autres et je file aux toilettes. Ouf ça soulage. Euh… je suis partie me vider bien sûr et pas autre chose pour les tordus, non mais ! Je sors de la cabine pour me laver les mains, qui vois-je ?



Fin du chapitre 4. A suivre…