Habillé toujours aussi cool, il aime bien le noir je crois. En pantalon et t-shirt noirs, il vient vers moi.

  • Léon : Bonjour Reena, comment allez-vous ?
  • Moi : Bonjour Mr Kennedy. Je vais bien et vous ?
  • Léon : Je vois que « Leon » n’est réservé qu’aux textos (avec un sourire).
  • Moi : En fait, c’est-à-dire que-
  • Léon : Ce n’est pas grave. Dites-moi, Hunnigan est arrivée ?
  • Moi : Non pas encore, mais elle ne va pas tarder.
  • Léon : Très bien. Je vais l’attendre alors.

Il se met une chaise et s’assied pas très loin de moi. Ensuite, il sort quelques papiers de son sac en bandoulière qu’il commence à feuilleter.

Hunnigan fait une entrée bruyante, comme elle sait si bien le faire. Elle me salue très vite et fais un shake-hand à Léon avant de disparaître dans son bureau.

Ensuite Meg arrive et la matinée passe normalement. L’après-midi, Léon se met dans l’un des bureaux libres qui se trouvent dans notre open space, séparé juste par des cloisons. Il semble être très occupé à travailler sur un dossier en particulier.

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Comme je m’endors cet après-midi, je me demandais si je n’allais pas me faire du thé. Je demande à Meg si ça l’intéresse, elle en veut aussi. Je vais voir Léon, dés fois que ça peut l’intéresser aussi. Je ne sais pas s'il est plus café ou thé, mais je vais lui en proposer (et puis ça me donnera l'occasion de le voir).

  • Moi : Mr Kennedy, excusez-moi de vous déranger.
  • Léon : Vous pouvez entrer Reena.
  • Moi : Je vais préparer du thé, je me demandais si vous seriez intéressé.
  • Léon : J’en veux bien, merci Reena.
  • Moi : Ca va ? Vous vous en sortez ? Si vous avez besoin de quoique ce soit, surtout n’hésitez pas.
  • Léon : J’ai besoin de massages, serait-ce possible ?
  • Moi : Je ne suis pas sûre qu’on assure ce genre de services ici, Monsieur.
  • Léon : Dommage !
  • Moi : Je vous apporte votre thé dans un instant Mr Kennedy.
  • Léon : Merci bien.

Je fais chauffer l’eau dans la bouilloire et prépare les sachets dans les mugs. Une fois que l’eau a chauffé, j’en verse dans chaque mug pour les laisser infuser. Puis j’apporte à Léon le mug, avec quelques carrés de sucres à part, au cas où il préférerait du thé sucré.

  • Moi : Voilà votre thé Mr Kennedy. Buvez-le tant qu’il est encore chaud.
  • Léon : Merci Reena. Ca tombe bien, je vais faire une petite pause.
  • Moi : Vous avez raison.
  • Léon : Vous n’en prenez pas ?
  • Moi : Si si, mon mug est resté sur mon bureau.
  • Léon : Apportez-le ici. Faites une pause vous aussi.
  • Moi : Eh bien-
  • Léon : Ne vous inquiétez pas, s’il y a un problème avec Hunnigan, je lui en parlerai.

A peine a-t-il fini de parler, que j’ai couru chercher mon mug. Si je pouvais, je resterai éternellement près de lui.

  • Léon : C’est à qui ce mug (en montrant le sien) ?
  • Moi : A moi, pourquoi ?
  • Léon : Comme ça, vous avez deux mugs presque pareils ?
  • Moi : Oui, je les ai achetés ensemble, ils étaient vendus en lot.

Pendant que je continue de boire mon thé, il prend de petites gorgées et a les yeux rivés sur le mug.

  • Moi : Qu’y a-t-il Mr Kennedy ? Quelque chose vous préoccupe ?
  • Léon : Non, rien d’important.
  • Moi : Dites-le moi sinon.
  • Léon : Non j’observais votre mug, c’est tout.

Mince, je vais me faire griller ! Les deux mugs sont noir et blanc avec une grosse lettre inscrite dessus : « L ». Je n’avais pas remarqué !

Mug_L.jpg

  • Léon : Je me demandais pourquoi il y a la lettre « L » d’inscrit sur vos mugs, alors que votre nom commence par « R » ? A moins que ce ne soit juste un déco !
  • Moi : Euh… en fait, c’est un produit dérivé d’un manga que j’aime beaucoup, Death Note. J’apprécie beaucoup le personnage de L, d’où cette lettre.
  • Léon : Ok Ok. Je n’ai jamais vu cette série, mais j’ai beaucoup entendu parler.
  • Moi : Vous ne connaissez pas Death Note ? C’est une série culte Mr Kennedy ! Justement le téléfilm est actuellement au cinéma !
  • Léon : Voudriez-vous venir avec moi pour le voir ?
  • Moi : Quand ça ?
  • Léon : Ce soir si vous êtes dispo.
  • Moi : J’en serai ravie mais-
  • Léon : Si vous êtes occupée ce soir, tant pis, ce sera une prochaine f-
  • Moi : Non Monsieur Kennedy, je suis disponible. Je cherche à quelle heure il y a une séance ce soir, et je vous tiens au courant.
  • Léon : Parfait, j'en suis ravi.

Comme il a fini son thé, je prends son mug et je sors de son bureau.

  • Léon : Eh merci pour le thé Reena, il était très bon.
  • Moi : Je vous en prie.

Je retourne joyeusement dans mon bureau. Profitant de la pause clope habituelle de Hunnigan, je cherche sur internet une salle de cinéma qui passerait le film ainsi que l’heure de la séance pour ce soir.

En ce moment, je vis dans le bonheur. La connaissance de Léon S. Kennedy, la naissance notre amitié, nos flirts… ce sont pour moi les meilleurs moments de la vie. Quand je pense que je vais être assise ce soir à côté de lui, au cinéma, comme des vrais amoureux, j'en suis déjà toute excitée.

Alors, il y a une séance à 18h30 et une à 21h. Je pense qu’on optera pour le second, l’autre est un peu tôt pour moi et pour lui aussi. Le film dure presque 2h, ça finirait vers 23h, c’est un peu tard, mais tant pis, on n’a pas le choix. J’imprime la page et l’apporte à Léon.

  • Moi : Mr Kennedy, voici les séances (en lui montrant le papier).
  • Léon : 21h, ça me paraît pas mal, ça vous va Reena ?
  • Moi : Oui très bien.
  • Léon : Comme ça on a le temps de dîner tranquillement avant d’y aller.
  • Moi : Je-
  • Léon : Attendez, vous allez me dire, « je ne peux pas manger avec vous parce que ! »
  • Moi : Non ! Ca me ferait très plaisir de dîner avec vous.

Je suis folle ! Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui dire ça mais tant pis, c’est sorti tout seul.

  • Léon : Vous m’étonnerez toujours (avec un sourire).
  • Moi : Bon je retourne au bureau avant que Mlle Hunnigan ne me voit ici.
  • Léon : Courez, et bossez bien.

Je repars dans mon bureau, je vois Hunnigan qui revient avec un café, elle en prend plusieurs par jour (je comprends pourquoi elle est tout le temps excitée ou énervée !). Elle nous regarde, Meg et moi sommes toutes deux concentrées dans nos fichiers, elle ne dit rien et regagne son bureau.

Il est bientôt l’heure de partir, je guette ma montre, il est enfin 19h. Je vérifie vite fait mon maquillage.

Miroir_de_poche_copy.jpg

Ca va, c’est raisonnable sans être trop voyant. Je fais la bise à Meg avant de rejoindre Léon dans la voiture.

  • Meg : Amuse-toi bien la miss. Contrairement à ce qu’on dit, moi je te dis, fais toutes les bêtises que tu peux ! Ce soir tout est permis !
  • Moi : On ne va qu’au resto et au ciné.
  • Meg : Tu sais, le cinéma est un lieu reconnu pour le romantisme.
  • Moi : Oui ben le film n’est pas très adapté !
  • Meg : Clair, Death Note en amoureux, c’est pas top. Profites-en pour prolonger la soirée.
  • Moi : On verra on verra.
  • Meg : Ciao la miss, bonne soirée.
  • Moi : Merci, à demain Meg.

Je monte dans la voiture. Je n’arrive toujours pas à croire que je flirte avec Léon S. Kennedy, le mec de mes rêves. Je suis d’une humeur à crier « je t’aime » sur tous les toits, tellement il est irrésistible.

  • Léon : Avez-vous une préférence de spécialité pour le dîner ?
  • Moi : J’aime beaucoup le chinois et l’italien mais je mange de tout en général.
  • Léon : Dans ce cas, je vous propose un italien.
  • Moi : Ca me va très bien.
  • Léon : Vous êtes de très bonne humeur aujourd’hui. Ca fait plaisir de vous voir ainsi.

Ca ne tient qu’à lui, que je sois joyeuse ou pas. S’il est toujours près de moi, je serai toujours ainsi.

  • Moi : Ca fait longtemps que je ne suis pas partie voir un film au ciné. Alors aller voir Death Note et avec vous, ça va forcément être bien.
  • Léon : A vous voir, ce film m’a l’air très intéressant, j’espère ne pas être déçu.
  • Moi : Vous ne le serez pas, je vous le garantis. Sinon vous avez le droit de me réprimander.
  • Léon : Je n’ai aucunement l’intention de vous réprimander pour quoique ce soit, rassurez-vous. Je vous dirai que moi aussi, ça fait un moment que je n’ai pas mis les pieds dans un ciné !

Je sens que je vais passer une excellente soirée ce soir. Ca s’annonce super bien. En plus j’aime bien la chanson qui passe à la radio, « Maybe tonight ».

Ca parle d’amour, les paroles sont romantiques. J’avoue, j’ai des pensées vilaines, mais bon j’ai le droit de fantasmer sur Léon , ce n’est pas n’importe qui mais celui que j’aime.

  • Léon : Hé Reena, ça va ? Vous souriez toute seule !
  • Moi : Je pensais à un truc.
  • Léon : A quoi ? Si ce n’est pas indiscret...
  • Moi : Justement je ne peux pas vous le dire.
  • Léon : OK. C’est ici, il est très bien ce resto.
  • Moi : Vous y êtes déjà venu ?
  • Léon : Plusieurs fois.

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Je lui fais confiance, de toute façon, j’aime pratiquement toutes les spécialités italiennes. Vu de l’extérieur, il m’a l’air assez chic, ça ne doit pas être donné. Ah et puis au diable l’avarice, c’est exceptionnel, et même, si ça se trouve il m’invitera ! D’ailleurs, toujours aussi galant, il m’ouvre la porte, j’entre aussi élégamment que possible. Il faut que je sois digne de lui.

Un des serveurs nous montre une table pour deux. On s’installe tranquillement. Je consulte la carte des menus. Les prix sont exorbitants, je n’ai jamais été dans un restaurant aussi cher. Par exemple, un café coûte 7 €, c’est trop abusé ! Le prix des plats, je ne vous dis même pas ! Evidemment, je ne laisse rien paraître devant Léon, il est hors de question. En plus on a l’embarras du choix !

  • Léon : Avez-vous choisi, Reena ?
  • Moi : Pas tout à fait. J’hésite, je crois que je vais prendre un plat de pâtes.
  • Léon : Tout est excellent ici.
  • Moi : Que pensez-vous des penné quatre fromages ?
  • Léon : Très bon choix, je vais prendre la même chose.

C’est mignon, il prend la même chose que moi. Même si je ne lui montre pas mon enthousiasme, ça me fait trop plaisir qu’il prenne le même plat. C’est anodin mais pour moi, ça a une toute autre signification.

  • Léon : Peut-être un apéro, une entrée ?
  • Moi : Hmmm… je prends rarement une entrée. Pour l’apéritif, je veux bien un jus d’orange ?
  • Léon : Même pas un Kier ? C’est léger, vous ne voulez pas essayer ?
  • Moi : Si ça vous fait plaisir, je veux bien en boire un.
  • Léon : Surtout ne vous sentez-vous pas obligée, je n’ai pas envie que vous soyez mal à l’aise après, si vous voyez ce que je veux dire.
  • Moi : Ca va aller, ne vous inquiétez pas, je veux bien en prendre.
  • Léon : Très bien, comme vous voudrez. Je vous rassure, ce n’est vraiment pas fort.

On passe la commande. On parle de tout et de rien pendant le repas. Je lui parle de mon enfance, de Lola, de mes études et mon arrivée dans les Services Secrets. Il m’écoute avec beaucoup d’attention, en plaçant de temps en temps des petits commentaires. Mais il ne parle pas beaucoup de lui, il est assez discret à ce niveau là, et je n’ose pas lui poser des questions, j’ai peur d’être indiscrète. Alors j’écoute le peu de ce qu’il a à me raconter. Il est fascinant, quand il parle, sa voix est mélodieuse, posée et calme, comme une chanson douce. De plus, il y a toujours une petite touche d’humour dans tout ce qu’il dit. C’est un vrai délice de l’écouter parler.

Quand on a fini de manger, je passe aux toilettes (oui c’est un rituel chez moi). Comme j’ai mangé des pâtes aux fromages, il faut absolument que je me brosse les dents, au cas où… Quand j’ai tout fini, je pars le rejoindre, qui, à son tour, va aux closets.

Malgré mon refus, il insiste pour payer toute l’addition, je ne veux même pas connaître le montant, ça me fait peur. Après cet excellent dîner, on monte dans la voiture, direction le cinéma.

  • Léon : Alors vous avez aimé ?
  • Moi : Très bon, je me suis régalée.
  • Léon : Tant mieux.
  • Moi : Le dessert, un vrai moment de plaisir.
  • Léon : Oh le tutti frutti, la glace avec les fruits ?
  • Moi : Oui, c’était trop bon. Vous avez de très bons goûts Mr Kennedy.
  • Léon : Je crois en fait, que tout est délicieux dans ce resto.
  • Moi : Ca doit être vrai mais ce que j’ai dit tient toujours.
  • Léon : Vous êtes adorable Reena.

Et lui alors, un amour ! Si seulement j’étais plus courageuse, je le prendrai par le col et l’embrasserai de toutes mes forces. Et aussi, comment ils appellent ça, ah oui, lui rouler une pelle. Enfin, ça reste encore que des fantasmes.

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  • Léon : Nous sommes un peu en avance, ça nous laissera le temps de nous installer tranquillement.
  • Moi : Exactement.
  • Léon : On va prendre les billets tout de suite, ça évitera la queue à la dernière minute.
  • Moi : Oui.

Léon va devant la guichetière, et il demande deux billets pour Death Note. La fille prend son air séducteur et commence à lui parler sur un ton charmeur. Sale garce, du coup, je me colle à Léon pour bien lui montrer qu’on est ensemble.

  • Léon : Bonjour, j’aimerais deux billets pour Death Note s’il vous plaît.
  • Guichetière : Bonjour. Oui bien sûr.

Elle donne les billets à Léon, je lui fais un gros sourire. Elle me regarde et elle n’est pas contente, ça se voit. D’un ton sec.

  • Guichetière : Tenez. Vous payez comment monsieur ? Par carte, espèces ou chèques Monsieur ?
  • Léon : Carte.

La guichetière lui tend la machine à carte de crédit, pour qu’il puisse l’insérer et composer le code. En attendant j’étais en train de regarder les films à l’affiche. Pas très intéressants les films en ce moment.

On récupère les billets et on se dirige vers les boutiques.

  • Léon : Qu’est-ce que vous prenez ?
  • Moi : Euh… d’habitude, je ne prends rien, je ne mange pas en salle.
  • Léon : Même pas une boisson ?
  • Moi : Dans ce cas, je vais prendre un jus de fruits.

Il prend un grand paquet de pop corn caramélisé et deux jus de fruits. Nous entrons dans la salle, prenons place. Comme nous sommes l’un des premiers, on choisit vraiment notre place, tout en haut au milieu. Je n’arrive toujours pas à croire que je suis assise à côté de Léon S. Kennedy. Si c’est un rêve, je ne voudrai jamais me réveiller.

Léon : N’hésitez pas à piocher du pop corn, je n’arriverai jamais à manger ça seul ! Moi : Euh… oui merci.

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Puis le film commence. C’est toujours aussi bien Death Note. Pour la petite histoire, un jeune étudiant, Light Yagami, trouve par hasard un cahier sur lequel est inscrit « Death Note », le cahier de la mort. En fait c’est un shinigami (dieu de la mort), Ryuuk qui l’a volontairement laissé tomber dans le monde des humains car il s’ennuyait dans le monde des morts. Le principe de ce cahier est que quand on écrit un nom de personne et qu’on connaît le visage de cette personne, elle mourra d’une crise cardiaque dans les 40 secondes suivant l’écriture. Dés que Light se rendit compte des pouvoirs de ce cahier, il n’hésite pas à s’en servir. Au début, il y inscrivit essentiellement les noms des criminels, ou condamnés à mort. Il veut ainsi créer un monde parfait sans le mal. Le qualifiant de criminel, la police se mêle de l’affaire et veut absolument l’arrêter. Pour ça elle fera appel à un détective hors pair, surnommé L. Personne ne connaît ses véritables nom et identité. L’histoire raconte l’affrontement entre ces deux personnages, Light et L, tous deux aussi intelligents l’un que l’autre.

Je pioche de temps en temps un ou deux pop corn dans le paquet. C’est super bon, c’est sucré grâce au caramel.

Le film se termine. Je me demande si Léon l’a aimé. Moi en tous cas, j’ai passé un bon moment. On prend nos affaires et sortons de la salle. Je suis tentée de tenir son bras, comme tous les amoureux qui sont devant nous, mais je n’ose pas.

  • Moi : Alors votre verdict ?
  • Léon : C’est un bon film, avec un bon concept. C’est bien ficelé et les personnages sont assez charismatiques et attachants.
  • Moi : Je suis contente que vous ayez aimé.
  • Léon : Si j’ai bien retenu, votre personnage préféré est L.
  • Moi : Oui, enfin j’aime bien aussi Light mais L est beaucoup plus attachant.
  • Léon : C’est vrai, moi je trouve que Ryuuk est amusant.
  • Moi : Oui, par rapport aux autres dieux de la mort comme Remu, il est plus marrant.

Je regarde ma montre.

  • Moi : Il est presque 23h, j’oubliais qu’on travaillait demain.
  • Léon : Oui malheureusement. En plus, je suis de garde avec Ashley.
  • Moi : Vous allez faire du baby-sitting ?
  • Léon : Un peu mais ça va mieux depuis notre retour d’Espagne, elle a beaucoup mûri.

On monte dans la voiture. On roule en direction de chez moi. Même si je n’ai pas le sens de l’orientation, je reconnais la route.

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On arrive en bas de mon immeuble, il stoppe le moteur. Ni moi ni lui n’avons envie de bouger de là. Un moment de silence dans la voiture.

  • Moi : Bon !
  • Léon : J’ai passé un bon moment en votre compagnie Reena. Ca fait longtemps que je ne me suis pas autant détendu. J’ai l’impression d’être revenu quelques années en arrière, à l’époque d’étudiant.
  • Moi : J’aimerai bien vous voir en étudiant.
  • Léon : Pourquoi ?
  • Moi : Je ne sais pas, comme ça. Quel genre de garçon étiez-vous ? Mr Kennedy ?
  • Léon : Sans me vanter, un gars très calme et on me disait très serviable.
  • Moi : C’est vrai, vous devez être un garçon bien, sociable et gentil.

Comme mes petites mèches de cheveux tombent sur mes yeux, je les repousse délicatement derrière mon oreille. A ce moment, ma main effleure légèrement la sienne qui était restée sur la boîte de vitesse. Après avoir repoussé mes mèches, gênée, je les repose sur mes cuisses, les yeux baissés sur mes mains. Il enlève sa main droite de la boîte de vitesse et la pose doucement sur la mienne.

Oula la, qu’est-ce qu’elle est chaude, cette grande main d’homme ! Mon cœur s’accélère. La pression est tellement forte que je vais tomber dans les pommes.

  • Léon : Vous êtes pressée ?
  • Moi : Eh bien…



Fin du chapitre 8. A suivre...