Qu’est-ce que je vois ?

Léon Kennedy qui dort sur le sofa ! C’est quoi ce bordel ? Je cherche mon sac à main, je sors mon portable et appelle Hunnigan. Je lui dis que j’ai une fuite d’eau chez moi et que je serai là d’ici une heure-une heure et demie. Elle n’est pas contente, tant pis, de toute façon je n’ai pas le choix.

Avec le son de ma voix, Léon se réveille.

  • Léon : Bonjour Reena, ça va mieux ce matin ?
  • Moi : Euh… Que s’est-il passé hier soir Mr Kennedy ?

Léon me sourit bizarrement, mais qu’attend-t-il pour me dire ce qui s’est passé ? Il n’aurait tout de même pas… Non non il n’est pas du genre et puis… je suis encore habillée !

  • Moi : S’il vous plaît, dites-moi ce qui s’est passé ?
  • Léon : Après votre verre de Mojito hier soir, vous étiez dans un état un peu… euphorique.
  • Moi : Oh mon dieu, dites-moi que je n’ai pas raconté n’importe quoi !
  • Léon : Non, ne vous inquiétez pas, rien que vous puissiez avoir honte (avec un petit sourire).
  • Moi : Je vous en prie Mr Kennedy, dites-moi ce que j’ai dit.
  • Léon : Rien de bien grave, vous avez juste dit que vous me trouviez charmant, beau, intelligent, courageux et puis d’autres choses comme ça ! Donc rien de méchant, voyez-vous ! Mais ça m’a fait plaisir. Je pensais qu’il ne valait mieux pas traîner plus, donc je vous ai conduite chez moi.
  • Moi : C’est chez vous ici ?
  • Léon : Oui, comment trouvez-vous mon modeste appart ?

Chez_Leon-3.jpg

Bon ok, donc il sait ce que je pense de lui ! Pas de panique, après tout, c’est la vérité, et rien de mal ! J’ai quand-même un peu honte ! Je savais qu’il ne fallait pas que je boive ! Quelle cruche je suis ! Je suis bien affichée là !

  • Léon : Hé ça va ? Vous voulez peut-être prendre une douche, vous irez sûrement mieux !
  • Moi : Oui, s’il vous plaît ! Et aussi une aspirine si vous en avez !
  • Léon : Je vais vous préparer tout ça. Attendez, je vous apporte une serviette.
  • Moi : Merci.
  • Léon : Voulez-vous que je prévienne Hunnigan que vous arriverez plus tard ?
  • Moi : Non merci, surtout pas. Je l’ai déjà fait.
  • Léon : Eh bien ! Vous restez pro. Allez, filez sous la douche.

Il m’indique la direction de la douche, je dépose mes affaires avant d’entrer dans la cabine de douche. Wouah c’est joliment décoré, et puis ça sent bon. Je suis dans la salle de bains de Léon, je me demande si je suis encore dans un rêve. Petits détails qui ont une importance capitale pour moi : je vais me servir de son shampooing, de son savon, de son gel douche, de sa serviette, c’est royal !

Chez_Leon_Douche.jpg

Ca fait du bien de prendre une douche bien chaude après une soirée « mouvementée » ! J’ai la gueule de bois rien qu’avec un verre de Mojito, je crains ! Après la douche, je me rhabille et je sors, toujours claquée. J’arrive au salon, à la recherche désespérée de mon aspirine.

  • Moi : Je pourrais avoir mon asp-

Oups, j’arrête de parler quand j’ai vu deux visages fixés sur moi. Léon d’une part, l’autre, c’est une femme habillée en robe rouge bordeaux. Elle est au seuil de la porte, discutant avec Léon. Je crois bien que j’ai fait une gaffe, je suis vraiment douée, pauv’ fille !

  • Ada : Ok, je comprends maintenant, pourquoi tu n’es pas venu au rendez-vous hier soir !
  • Léon : Ada, attends !
  • Ada : Adieu Léon !

Elle claque la porte avant de s’en aller, elle semble vraiment être en colère !

  • Moi : Je… je suis désolée, je ne savais pas que vous étiez avec quelqu’un, sinon je ne vous aurai pas dérangé.
  • Léon : Ce n’est rien, ce n’est pas de votre faute. Elle a toujours un sacré tempérament !
  • Moi : Oui mais-
  • Léon : Tenez votre aspirine, buvez-la avant qu’elle ne refroidisse !

Il me tend le verre d’eau avec l’aspirine. Je prends le verre et le bois aussi vite que je peux. Satané de mal de crâne, comment j’ai mal.

  • Léon : Ne bougez pas, je prends ma douche vite fait et je vous dépose au bureau.
  • Moi : Ne vous dérangez pas Mr Kennedy, je vais y aller toute seule.
  • Léon : Mais vous ne savez même pas où vous êtes et vous n’êtes pas bien en plus.
  • Moi : Je vais me débrouiller, ne vous inquiétez pas.
  • Léon : Non, je ne peux pas vous laisser y aller dans cet état. Donnez-moi un petit quart d’heure, je serais à vous.

Sans m’écouter, il file sous la douche. Après dix minutes, il est prêt, habillé, coiffé et chaussé.

  • Léon : Attendez-moi, on n’est pas à cinq minutes près, je vais préparer un petit déj.
  • Moi : Ce n’est pas la peine Mr Ken-

Il a allumé la cafetière, la brioche, la confiture, le beurre, le nutella et le jus d’orange sur la table.

Petit_dej.jpg

Je prends vite fait une tartine au nutella et un verre de jus d’orange. Je l’attends près de la porte d’entrée. Il finit de manger et me rejoins aussitôt. Il prend les clés de sa voiture et hop, c’est parti.

  • Moi : Pourriez-vous me laisser un peu plus loin avant les bureaux s’il vous plaît ?
  • Léon : Pourquoi ?
  • Moi : J’ai menti à Mlle Hunnigan ce matin, j’ai dit que j’arriverai en retard parce que j’avais une fuite d’eau chez moi. Donc je n’ai pas envie qu’on nous voit ensemble.
  • Léon : Très bien, comme vous voulez.
  • Moi : Merci Mr Kennedy.
  • Léon : Je vous en prie Reena.

Tandis qu’il conduit, il a un léger sourire et fredonne l’air de la chanson qui passe dans l’autoradio.

  • Moi : Vous me semblez bien joyeux Mr Kennedy !
  • Léon : Je pensais à quelque chose.
  • Moi : Si ce n’est pas indiscret, pourrais-je savoir ce qui vous fait sourire ?
  • Léon : Je repensais à la soirée d’hier, vous étiez très marrante, je me suis beaucoup amusé.
  • Moi : Je n’ai pas envie de savoir en détail.
  • Léon : Vous voulez que je vous dise un truc ?
  • Moi : Allez-y, au point où nous en sommes !
  • Léon : Je vous ai trouvée très naturelle hier soir. J’ai l’impression que vous vous renfermez beaucoup sur vous-même, et hier soir, tout est sorti d’un coup parce que vous ne contrôliez plus ce que vous disiez. C’était intéressant.
  • Moi : Vous devez avoir raison je suppose.
  • Léon : Détendez-vous, vous n’avez rien dit de gênant ou de choquant.
  • Moi : Si vous le dites.

Comme convenu, il me dépose un peu avant les bureaux dans une petite rue. Je le salue, et j’arrive au bureau. Je vais voir Hunnigan pour m’excuser et m’installe à ma place.

  • Meg : Bah alors, qu’est-ce qui t’es arrivé ? Et surtout ne me dis pas qu’il y a une fuite d’eau chez toi, je ne te croirai pas.
  • Moi : Je te raconterai à la cafet ce midi.
  • Meg : Ca tombe bien, il est bientôt midi.
  • Moi : Déjà ?
  • Meg : Bah oui !

Je check mes mails vite fait et je commence à bosser. Au déjeuner, je lui raconte ce qui m’est arrivé. Ca lui fait rire mais en même temps, elle m’envie aussi. Tout le monde n’a pas la chance de dormir chez un Kennedy !

Ciel_nuit.jpg

Le soir, je suis épuisée. Je n’ai qu’une envie, m’étaler sur mon lit. Ce seul verre d’alcool m’a complètement abattue, j’ai l’impression d’avoir la tête lourde, j’ai du mal à avoir les yeux ouverts. Arrivée chez moi, je tombe sur mon clic-clac comme une limace et je ne bouge plus.

Tiens je viens de me souvenir d’un truc, Léon ne travaillait pas aujourd’hui ? Normalement si, donc à cause de moi, il a du arriver plus tard aussi. Je vais l’appeler pour m’excuser. Sans même m’en rendre compte, j’ai déjà composé son numéro de portable.

  • Léon : Bonsoir Reena.
  • Moi : Je ne vous dérange pas Mr Kennedy ?
  • Léon : Bien sûr que non.
  • Moi : Je viens de me rappeler de quelque chose.
  • Léon : Quoi donc ?
  • Moi : Vous travaillez aujourd’hui ?
  • Léon : Oui, pourquoi cette question ?
  • Moi : Je suis désolée alors, à cause de moi, vous êtes parti en retard ce matin.
  • Léon : Ce n’est pas un problème. J’ai délégué à un de mes collègues, ne vous en faites pas.
  • Moi : Merci, c’est gentil à vous Mr Kennedy. Je ne vais pas vous déranger plus.
  • Léon : Vous m’avez appelé juste pour ça ?
  • Moi : Oui, je voulais m’excuser.
  • Léon : Ce n’est pas grave vous savez. Sinon vous allez mieux ?
  • Moi : Un peu mieux mais je pense qu’une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien.
  • Léon : Je pense aussi. Reposez-vous bien Reena. Je vais vous laisser, le devoir m’appelle.
  • Moi : Merci pour tout et bonne soirée Mr Kennedy.
  • Léon : A vous aussi. A bientôt.

Puis il raccroche. Je fais de même. Je crois que je suis devenue dépendante ! Oui dépendante de Léon S. Kennedy, de sa voix, de son regard, de son parfum ! Au moins une chose est sûre, nous sommes devenus amis, c’est quelque chose que je n’aurai jamais pensé. Et pourtant, on est devenu si proche, et en si peu de temps, c’est génial !

Deux semaines passent, rien de particulier ne m’est arrivé. A part que Léon m’a contacté pour chercher des détails sur certaines personnes dont une en particulier, qui a un passé plus que douteux. Actuellement il ne fait plus parti des Services Secrets. Il a été licencié depuis six mois. Léon m’a demandé de chercher des détails sur ses activités dans le service. Il m’a également demandé de lui apporter des enregistrements vidéo de la caméra de surveillance. Ce que je fis avec brillo, je ne me suis pas fait repérer, j’ai été très discrète. J’espère qu’il a pu en tirer quelque chose. Je n’ai pas eu trop de ses nouvelles depuis, il doit être débordé par son boulot et ses activités au sein de l’AUT.

Ce week-end, je suis tellement crevée que j’ai décidé de ne pas aller chez mes parents. Je me réveille tranquillement à 13h. Je prends ma douche et regarde des reportages animaliers pendant tout l’après-midi. Il n’y a que ça le samedi après-midi à la TV. C’est d’un ennui mortel. Pourtant je n’ai pas trop envie de sortir, du coup, je fais tourner la machine à laver avec le linge de la semaine, avec un peu de ménage. Quelle barbe, je n’aime pas ça !

Mon portable sonne, je le regarde.

Portable_Leon_calling.jpg

  • Moi : Bonjour Mr Kennedy ?
  • Léon : Bonjour Reena, ça va ?
  • Moi : Oui et vous ?
  • Léon : Très bien. Dites, j’ai une soirée ce soir avec des amis, ça vous dirait de m’accompagner ?
  • Moi : Euh… je ne sais pas.
  • Léon : Je prends ça pour un oui. Je viens vous chercher dans une petite heure. Soyez prête.

Puis il raccroche. Il est fou, j’ai à peine une heure pour me préparer. Vite vite, il faut que je me dépêche. L’heure passe et je ne suis pas tout à fait prête. Tiens j’ai un message. Je prends mon portable et je regarde : « Je vous attends en bas de votre immeuble. A tout de suite ».

Je regarde par la fenêtre, effectivement il est là. Il est sorti de sa voiture et il attend. Je fais mes dernières petites retouches, je me regarde une dernière fois dans la glace. Je ferme la porte à clé et je descends.

Il me salue et me serre la main. Puis, il ouvre la portière pour que je m’asseye. On roule en silence avec l’autoradio en marche.

  • Léon : Vous êtes souvent en pantalon.
  • Moi : Je préfère.
  • Léon : Pourtant, le tailleur jupe vous va bien.
  • Moi : Merci, mais je ne suis pas vraiment à l’aise. Je n’en mets que pour certaines occasions.
  • Léon : C’est dommage.

Puis le silence revient.

  • Moi : Est-ce que je connais vos amis de ce soir ?
  • Léon : Non je ne crois pas. En fait, je vais être franc, je vais vous présenter aux membres de l’AUT.
  • Moi : Mais vous ne m’avez pas dit que c’était une soirée entre amis ?
  • Léon : Si si, on va aller dîner dans un resto avec mes amis, qui sont Chris et les autres membres de l’AUT.
  • Moi : Là d’un coup, je suis un peu stressée là, de rencontrer ces grandes personnes !
  • Léon : Vous allez voir, ils sont cools.

Je vais faire la connaissance de personnes exceptionnelles, je suis très flattée mais en même temps un peu tendue, ce sont de sacrées personnalités.

Restaurant_Jolie_Mamma.jpg

Léon stationne le véhicule et on entre dans le restaurant. On voit au loin un groupe d’hommes et de femmes. Je suppose que ça doit être eux. De loin déjà ils sont si impressionnants par leur carrure. On s’approche et Léon les salue, moi j’attends qu’il me présente avant.

  • Léon : Hello tout le monde, comment va la troupe ?
  • Tous en même temps : Salut Léon, bien et toi ?
  • Léon : Ca va ça va, je vous présente Reena, la jeune fille dont je vous ai parlée.
  • Moi : Bonjour, je suis enchantée de faire votre connaissance.
  • Les autres : Bonjour !
  • Chris : Venez vous asseoir, on va faire un tour de table pour commencer.

C’est une grande table ronde, c’est bien pratique d’ailleurs. Je m’assieds entre Léon et une jeune fille aux cheveux courts, qui me semble très sympathique. Chris Redfield prend la parole.

  • Chris : Alors commençons par le commencement. Je suis Chris Redfield, le leader du groupe, et le meilleur aussi (avec un sourire) !
  • Carlos : Carlos Oliveira, enchanté mademoiselle.
  • Kévin : Je suis Kévin Ryman.
  • Billy : Billy Coen.
  • Rébecca : Rébecca Chambers, bienvenue parmi nous.
  • Moi : Reena Sen, je travaille en tant qu’assistante de communication dans les Services Secrets.
  • Léon : Pas besoin que je me présente.
  • Claire : Claire Redfield, sœur de Chris.
  • Barry : Barry Burton, vous êtes bien jeune mademoiselle.
  • Chris : Bien, maintenant que les présentations sont faites, on peut commander les menus.

Ils ont l’air si simple et pourtant ce sont des personnes qui luttent jour et nuit contre le mal et notamment Umbrella Corp. Je les admire. Ils ont tous eu affaire avec Umbrella, c’est pour cela qu’ils se sont alliés pour mieux l’affronter. Je peux lire sur leur visage des blessures, des souffrances, des angoisses et Dieu sait toutes les horreurs qu’ils ont du subir.

  • Carlos : Alors dites-moi Reena, vous avez un petit ami ?
  • Kévin : Ca y est, il sort son grand jeu celui là.
  • Moi : Non pas vraiment.
  • Carlos : Je peux tenter ma chance alors.
  • Rebecca : Tu peux toujours la tenter ! Qui ne tente rien n'a rien !
  • Moi : En fait-
  • Carlos : C’est bon j’ai compris ! On ne veut pas de moi !
  • Kévin : Pauvre Carlos, try again !
  • Léon : Eh Carlos, arrête de l’embêter.
  • Chris : Léon a raison. Reste tranquille.

Je me souviens maintenant. La fille qui est assise de l’autre côté de Léon, est la jeune fille que j’avais vue avec lui l’autre jour dans le café, celle qui est partie en vacances avec lui. Je me rappelle maintenant, elle a la même queue de cheval.

Elle est très silencieuse et regarde les personnes qui parlent. J’ai remarqué qu’elle observait souvent Léon, y aurait-il quelque chose de plus que de l’amitié entre eux ? Je ne sais pas mais elle ne le regarde pas de façon anodine (un peu comme moi quoi !).

Fidèle à moi -même, je parle assez peu, je ne fais que répondre aux questions. Ils ont tous l’air assez cool malgré leur profession.

Chris_1.jpg

Chris Redfield, le leader. Il a un CV prestigieux, un ex-Air Force, un ex-STARS de l’équipe Alpha, qui maintenant dirige l’équipe anti-Umbrella. Il doit avoir la trentaine, mais reste un très beau jeune homme, mûr et plutôt détendu. Il a un sacré charisme.

Carlos_1.jpg

Carlos Oliveira, impliqué dans l’incident précédent le rasage de Raccoon City. Il a aidé Jill à s’en échapper. Un gars très marrant et joyeux.

Kevin_Ryman_1.jpg

Kévin Ryman, un ex-flic de la RPD, impliqué également dans l’incident de Raccoon. On dirait un bad guy, mal rasé, cheveux longs, assez sexy en fait. On dirait un mannequin pour les pubs de parfums.

Billy_Coen.jpg

Billy Coen, lui, il me fait peur. C’est un ex-marin’s. Il avait été condamné à vie pour avoir tués des civils, paraît-il, on ne connaît pas les raisons. Lors de son transfert à une prison, le convoi du train a été attaqué par des choses bizarres, encore des créatures tout droit sorties des labos d’Umbrella. Il a rencontré Rebecca Chambers dans ce même train et ils ont pu s’échapper ensemble. Voulant remercier Billy pour son aide, Rebecca, médecin des STARS a fait un certificat de décès à Billy Coen. Donc officiellement il n’existe plus dans l’administration. Il est assez sérieux, c’est aussi un beau gosse. Il a un très joli tatouage le long du bras.

Rebecca_Chambers.jpg

Rébecca Chambers, la jeune fille à côté de moi. Elle est toute jeune et mignonne comme tout. Elle était chercheuse et médecin chez les STARS dans l’équipe Bravo malgré son jeune âge à l’époque (18 ans). Toute son équipe qui était partie inspecter le Mont Arklay (lors des premiers incidents dans le manoir Spencer précédant celui de Raccoon) avait été décimée, exceptée elle. Lorsqu’elle a perdu toute son équipe après l’atterrissage forcé de l’hélico, elle s’est retrouvée enfermée dans un train, contaminé par un des virus d’Umbrella. C’est là qu’elle rencontra Billy Coen qui l’aide à s’en échapper. Ils sont devenus très complices apparemment, puisqu’elle a falsifié la mort de Billy pour le laisser en vie. Elle a l’air très intelligente et je crois bien que c’est la plus jeune membre de l’équipe. J’admire son courage.

Léon Kennedy, je passe.

Claire_Redfield.jpg

Claire Redfield, elle est toute aussi jeune que Rebecca ou peut-être un peu plus âgée. Il y a six ans, elle arrivait à Raccoon, simple étudiante à la recherche de son frère Chris (car elle n’avait plus eu de nouvelles de lui depuis un moment, depuis qu’il était parti en mission au manoir Spencer). Elle n’avait donc aucune formation en maniement d’armes ou de self-défense. Malgré cela, elle s’en est parfaitement tirée lors de l’incident de Raccoon par le Virus-T, en compagnie de Léon. Elle me semble très débrouillarde et elle doit avoir des nerfs d’acier (normal c’est une Redfield !). D’après moi, elle est attirée par Léon, sa façon de le regarder, son attitude de rester toujours près de lui… Ce n’est qu’une hypothèse, je ne peux rien certifier. Léon et elle semblent être de très bons amis.

Barry_Burton.jpg

Et enfin Barry Burton, un gros nounours. Il est impressionnant avec sa grande taille (presque 2 m) et sa carrure. Il était également dans l’Air-Force et c’est lui qui a pistonné Chris chez les STARS. C’est un doué en armes et je ne vous raconte pas sa force. Il faisait partie de l’équipe Alpha dans les STARS et a participé à la mission du manoir Spencer. Il est marié et a des enfants.

Voilà toute l’équipe de l’AUT, apparemment il manque Jill Valentine.

Jill_Valentine.jpg

C'est l'ex-S.T.A.R.S. et ex-partenaire de Chris (d’après ce que m’a dit Léon), elle était dans la même équipe que son compagnon. De même que Chris, elle a participé à la mission du Manoir Spencer. De ce qu’on sait d’elle, c’est la fille d’un très grand cambrioleur. Lors de leur mission en Europe en 1999, pour aller détruire la maison mère d'Umbrella Corp. Jill a disparu, son corps n'a jamais été retrouvé, on continue de penser qu'elle serait encore en vie.

Ils ont tous un passé aussi lourd qu’impressionnant. Ce sont des courageux, ça se lit dans leurs yeux et sont prêts à risquer leur vie pour lutter contre le mal, notamment les agissements d’Umbrella et bientôt la New-Umbrella.

Et moi, même si je n’ai pas connu un tel passé, je fais désormais partie de leur équipe. Je n’ai pas autant de compétences physiques et mentales qu’eux mais je suis contente de les aider avec le peu que je peux leur apporter. Ils m’ont accueillie si gentiment parmi eux et comptent sur moi pour obtenir des informations, je n’ai pas envie de les décevoir, et surtout je ferai tout pour mon Léon. Si je devais mourir pour lui, je crois bien que je pourrais.

Plats.jpg

On commande nos plats et on mange dans la bonne humeur, sous les blagues de Carlos. Billy charrie tout le temps Rébecca, mais je crois bien qu’il y a une espèce de crush entre les deux. On rigole bien. Ils sont si insouciants, c’est à se demander comment ils font pour être si joyeux avec de si grandes responsabilités.

Après le dîner, une piste de danses a été aménagée pour pouvoir digérer tout ça. Carlos est le premier à se lancer, suit Kévin derrière. Puis Claire prend la main de Léon et l’entraîne à son tour sur la piste. Moi, malgré l’invitation de Carlos, je refuse, je n’aime pas danser. Je les regarde simplement.

Chris discute avec Barry, ils ont l’air assez sérieux. Rebecca continue de tapoter affectueusement Billy. On dirait qu’ils forment tous une grande famille.

Je me lève pour aller aux toilettes, me laver les mains et retoucher un peu le maquillage. Dans le couloir qui mène aux closets, je vois une scène qui me choque. Des larmes commencent à remplir mes yeux gris. Je reste là un moment figée comme une statue. Je n’arrive pas à bouger, je suis complètement abattue.

Fin du chapitre 6. A suivre…